L’alcool est un sujet peu abordé quand on parle de prise de poids. Pourtant, c’est une boisson très calorique (1 gramme apporte 7,1 kcal). Les gros consommateurs devraient donc avoir un IMC plus élevé que la moyenne. Un mécanisme qui n’est pas si évident puisque la prise de poids ne dépend pas tant de la quantité d’alcool ingérée que du type d’alcool, du moment de la consommation dans la journée et de la fréquence à laquelle il est consommé. D’un verre de vin par jour à une soirée trop arrosée, les conséquences sont bien différentes.
La France reste aujourd’hui encore l’un des pays qui consomme le plus d’alcool dans le monde. Cette pratique a longtemps été promotionnée, en vantant des vertus supposées mais rarement prouvées. On parle souvent des propriétés antioxydantes du vin, mais aussi du fait que le whisky « débouche les artères ». Un point reste néanmoins toujours dans l’ombre, c’est le rapport entre l’alcool et la prise de poids. Une question qui n’a pas qu’une seule réponse…
Alcool et la prise de poids : un rapport disproportionné
L’alcool en général est un nutriment énergétique (7,1 kcal/g). Cette source de calories importante varie selon la boisson consommée :
Sans compter l’ajout éventuel de sodas et autres jus de fruits… De plus, les études* montrent qu’on ne diminue pas sa prise alimentaire quand on consomme de l’alcool mais plutôt l’inverse (effet apéritif).
Les bienfaits d’une consommation modérée
Les études concordent pour dire qu’une consommation quotidienne modérée peut être bonne pour la santé. Une caractéristique commune à toutes les familles d’alcool est leur propension à freiner l’apparition de maladies cardio-vasculaires, soulignée par le British Medical Journal en 2009. La revue médicale conseille même la consommation quotidienne de l’équivalent d’un verre de vin pour les femmes et de deux pour les hommes.
Le seul alcool aux propriétés particulières aujourd’hui reste le vin rouge qui, grâce au resvératrol, permettrait de lutter contre le vieillissement cellulaire et le diabète, entre autres. Dans tous les cas, quels que soient les bienfaits mis en avant par l’industrie des spiritueux, il faut garder en tête qu’une consommation excessive d’alcool est très mauvaise pour la santé (risque d’AVC accru, maladie du foie, hypertension…) et qu’elle ne sera bénéfique qu’à petite dose. On préférera donc boire un verre de vin au dîner tous les soirs, plutôt que boire sans limite en soirée le week-end.
Pourquoi les consommateurs réguliers ne sont pas forcément en surpoids ?
Plusieurs théories ont été avancées en rapport avec l’alcool et la prise de poids :
1/ La notion de calories vides (« les calories alcooliques ne comptent pas ») : les expériences montrent que l’énergie de l’éthanol est utilisée efficacement par le corps et que l’énergie de l’alcool compte. La thermogénèse (dégagement de chaleur) provoquée par l’alcool est en moyenne de 15 %, donc 85 % de l’énergie apportée par l’alcool est utilisable. En comparaison, la thermogénèse provoquée par les protéines est de 25 %, de 8 % pour les glucides et de 3 % pour les graisses.
2/ Sensibilité à l’insuline : lorsque l’on boit de l’alcool à dose modérée, la sensibilité à l’insuline augmente. Si cet effet s’exerce au niveau du muscle, de l’adipocyte et du foie, le corps stocke moins les acides gras.
3/ Augmentation de la dépenses énergétique : généralement, la consommation d’alcool est liée à une augmentation de la dépense énergétique. La thermogénèse d’activité non liée à l’exercice, la NEAT (= petits mouvements sans bouger le centre de gravité, « bougeotte ») semble jouer un rôle majeur pour compenser l’excès calorique. Cette NEAT pourrait être activée par une consommation d’alcool modérée.
4/ Des impacts sur la corpulence… et la glycémie : le type d’alcool, le mode de consommation (aux repas ou non, consommation régulière ou « binge ») ainsi que des différences culturelles dans les réponses de l’organisme jouent un rôle dans la relation entre alcool et corpulence. L’alcool favorise l’obésité abdominale chez les hommes, en particulier lorsqu’il est associé à la sédentarité et à une consommation élevée en lipides.
Outre l’apport en calories, il faut aussi considérer l’impact de certaines boissons (vin doux, bière) sur la glycémie. Ces boissons, prises à jeun, provoquent une hyperglycémie, qui provoque elle-même une prise de graisses de réserve. Donc, évitez surtout de boire un apéritif constitué de vin doux ou de bière, optez plutôt pour un verre de vin sec, et/ou consommez en même temps des légumes qui diminueront l’impact sur la glycémie (et pas des chips, noix de cajou, cacahuètes ou charcuteries…).
Pour vous aider à réguler votre glycémie suite à la consommation d’alcool ou d’autres aliments sucrés, LMP Santé a formulé Sucrolys. Ce complément alimentaire est composé de graines de fenugrec, riches en fibres, qui aident au maintien d’un taux de glucose normal dans le sang et de chrome qui participe au maintien d’une glycémie normale.
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