Les huiles végétales, riches en acides gras mono et poly-insaturés, sont essentielles à notre organisme et participent son bon fonctionnement. Contrairement à ce que l’on pourrait croire en effet, les matières grasses (lipides) ne doivent pas être négligées dans l’alimentation : elles doivent représenter environ 30 % de l’énergie journalière totale recommandée. Le tout est de choisir les “bonnes graisses”.Les huiles regorgent notamment d’acides gras tels que les oméga-3 et les oméga-6, dits essentiels, car notre corps ne sait pas les fabriquer lui-même. Raison de plus pour en consommer en quantités suffisantes. Mais, parce que les huiles végétales ont toutes des propriétés et des vertus nutritionnelles qui leur sont propres, il est important de varier votre consommation, que ce soit pour l’assaisonnement ou la cuisson.
L’huile de colza est notamment une source importante d’oméga-3. La consommation de ces oméga-3 pourrait réduire jusqu’à 70 % les risques de maladies coronariennes, ainsi que les accidents cardio-vasculaires et les infarctus du myocarde. Attention cependant à ne pas l’utiliser pour les cuissons en friture ou à la poêle : elle perd en effet ses bienfaits au-delà de 120 °C.
Tout comme l’huile de colza, l’huile de noix est riche en oméga-3 mais elle se détériore avec la chaleur et s’oxyde très vite. Il est recommandé de la réserver pour une consommation à froid et de ne l’acheter qu’en petites quantités, de manière à la conserver moins de trois mois après ouverture. Elle est utilisée principalement en assaisonnement pour son goût fruité.
L’huile d’olive est quant à elle riche en acide oléique (un oméga-9) et en vitamine E. Elle ralentit sensiblement le vieillissement cutanée (parfait pour une peau en bonne santé !) et favorise une digestion optimale. Elle jouerait également un rôle dans la prévention des maladies cardio-vasculaires. Elle peut être chauffée jusqu’à 180 °C, et même 210 °C pour les huiles non vierges, et peut ainsi convenir pour les cuissons en friture.
L’huile de tournesol – la plus utilisée par les consommateurs – est celle de tous les usages (assaisonnement et cuisson). Elle est cependant moins intéressante que les trois huiles précédentes au niveau nutritionnel car elle n’apporte pas d’acides gras oméga-3.
L’huile de caméline, peu connue, est l’une des huiles les plus riches en oméga-3. Elle aussi ne s’utilise qu’à froid et doit même être conservée au réfrigérateur pour conserver tous ses principes actifs. Une cuillère à soupe par jour d’huile de caméline couvre la totalité des apports journaliers recommandés en oméga-3. Un argument de taille pour l’incorporer à vos vinaigrettes, d’autant plus que son goût d’amande rehaussera les saveurs de vos plats !
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L’alimentation moderne est largement déséquilibrée au niveau des apports entre oméga-6 et oméga-3. Idéalement, il faudrait que le rapport oméga-6 / oméga-3 soit inférieur ou égal à 5, alors qu’il est au moins de 10 en France. C’est pourquoi nous vous conseillons de privilégier les huiles riches en oméga-3, qui vous aideront à faire pencher la balance dans le bon sens !
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Source de l’image à la Une : Flickr (U.S. Department of Agriculture)