Mal du siècle, le surpoids touche actuellement un Français sur trois. Ce déséquilibre, créé par la différence entre quantités énergétiques absorbées et dépensées, peut devenir dangereux pour la santé dès lors qu’il atteint le stade de l’obésité. Découvrez les 5 différents types d’obésité.
À quel moment franchit-on la limite ? Pour le savoir, les spécialistes se basent sur le calcul de l’indice de masse corporelle (IMC) de la personne en surpoids. Ce calcul, qui correspond au poids de l’individu en kilos, divisé par sa taille en mètres au carré, donne un résultat qui va permettre d’évaluer le degré, et donc la dangerosité de l’obésité à prendre en considération.
De 18,5 à 25, l’indice est normal. Entre 25 et 30, la personne se trouve en surpoids. Au-delà, on parle d’obésité, elle-même classée en trois catégories : obésité modérée, obésité sévère et obésité morbide.
Focus sur les 5 différents types d’obésité
L’obésité modérée
On parle d’obésité modérée lorsque l’IMC de la personne est compris entre 30 et 35. Les risques de maladies telles que l’hypertension, le diabète, les cancers ou l’infetilité féminine vont se multiplier, d’autant plus si la personne est également soumise à des facteurs environnementaux et génétiques qui les favorisent.
L’obésité sévère
On parle d’obésité sévère lorsque l’IMC de la personne est compris entre 35 et 40. Les risques de maladies augmentent en flèche, et il va devenir absolument nécessaire de perdre du poids pour parvenir à les restreindre.
L’obésité morbide
Enfin, on parle d’obésité morbide lorsque l’IMC de la personne dépasse 40. De plus en plus, certains spécialistes répertorient même une quatrième catégorie d’obésité, dite « massive », lorsque l’IMC dépasse 50. Dans ce cas, c’est la vie elle-même qui est mise en danger. A partir de 40, les risques d’hypertension artérielle, de diabète, d’ostéoarthrite sont omniprésents. Une chirurgie peut être proposée pour endiguer le phénomène. Aux Etats-Unis, l’obésité morbide serait responsable de 300 000 décès par an. On estime qu’une personne souffrant d’une obésité de ce type perd au moins entre 2 et 5 ans d’espérance de vie.
Au-delà de cette classification, les spécialistes évaluent également les risques qu’encourt une personne obèse en fonction de la répartition de sa masse graisseuse. L’obésité peut ainsi être soit androïde, soit gynoïde.
L’obésité androïde
On parle d’obésité androïde lorsque le corps stocke la masse graisseuse dans sa partie supérieure. Cette pathologie est particulièrement inquiétante, puisqu’elle se lie souvent à d’autres maladies graves telles que le diabète, l’hypertension artérielle, l’excès de graisses dans le sang ou les maladies cardiovasculaires.
L’obésité gynoïde
On parle d’obésité gynoïde lorsque le corps stocke l’excédent de masse graisseuse dans sa partie inférieure. Moins dangereuse que la précédente, elle peut néanmoins, chez les personnes les plus touchées, causer des problèmes articulaires et circulatoires, entraîner une fatigue générale ainsi qu’une perte d’autonomie.
NOTE DE L’EXPERT :
L’obésité androïde est également appelée syndrome métabolique ou maladie « du gros ventre ».
Cette maladie est dangereuse car la graisse intra-abdominale génère en permanence des hormones inflammatoires qui vont attaquer nos organes.
L’obésité androïde est considérée comme une maladie inflammatoire chronique.
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