Certains sports nécessitent d’être en dessous d’un poids fixé pour pouvoir combattre dans une catégorie donnée. Malheureusement, la pratique courante est de se préparer plusieurs mois à l’avance pour être le plus performant possible, sans se préoccuper de son poids. C’est seulement à 1 mois, voire à 15 jours du match, que l’on s’inquiète à ce sujet…
Commence alors une véritable course contre la montre pour perdre les quelques kilos en trop et arriver au bon poids pour le jour fatidique. Pour y parvenir, tous les moyens sont bons : régime draconien, footings avec une sudisette pour transpirer un maximum, jusqu’à la prise de laxatifs et de diurétiques par certains athlètes pendant les derniers jours.
Ces pratiques sont dangereuses et affaiblissent énormément l’organisme. Elles peuvent vous faire perdre le match, s’il se prolonge, faute de « carburant » pour tenir le coup.
En effet, les régimes drastiques font fondre la masse musculaire et entraînent donc une perte de puissance et d’endurance. Les diurétiques, quant à eux, appauvrissent nos réserves en micro-nutriments, les « boosteurs » de notre énergie.
Il faut donc procéder différemment, c’est-à-dire arriver au poids souhaité un mois avant le match, en adoptant un protocole normoprotéiné hypocalorique correspondant à la charge d’entrainement du sportif.
Une fois l’objectif atteint, il faut le maintenir, tout en « chargeant » l’organisme en vitamines, minéraux, acides gras essentiels et en lui apportant la quantité de sucres nécessaire pour assurer les entrainements.
Trois jours avant le match, on augmentera la quantité de sucres lents aux repas principaux et de sucres rapides pendant et après l’effort, pour optimiser les réserves de glycogène et arriver en super condition physique le jour J.
Source de l’image à la une : Photl.